
Mémorial de la rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée « rafle du Vél d’Hiv », la plus grande arrestation de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13 000 personnes, dont près d’un tiers d’enfants, sont arrêtées avant d’être détenues au vélodrome d’hiver (mais aussi dans d’autres camps), dans des conditions d’hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d’extermination d’Auschwitz. Moins d’une centaine d’adultes en reviendront (et aucun enfant).
Ceux qui s’insurgent contre ce parallèle entre la dictature sanitaire actuelle et cet évènement d’il y a 80 ans, le trouvant déplacé, honteux, etc., devraient regarder ces deux témoignages de survivantes de l’holocauste. Elles ne trouvent pas du tout que ce parallèle soit déplacé.
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Comme l’explique Kevin Shipp, ex-agent de la CIA, dans le documentaire TIRÉ DES TÉNÈBRES – Partie II, à – 13:58 :
« … le fait d’étiqueter les gens complotistes fut inventé par la CIA pour détourner l’attention de l’assassinat de JFK. Ils inventèrent ce mot comme moyen d’empêcher tout examen ou discréditer toute remise en question de ce qu’ils faisaient. Donc ils ont mis en route toute cette histoire. »
Lors d’un échange avec une victime d’effets indésirables, alors que je lui relayais les propos du Professeur Alexandra Henrion-Caude disant que lorsqu’un nouveau médicament était mis sur le marché, en vertu du principe de précaution, le délai de pharmacovigilance pour les effets secondaires était à l’origine de 3 ans…
Cette personne m’a répondu : « Je ne suis ni complotiste et j’ai plutôt confiance en la science. » [sic]
Je lui ai alors demandé si elle connaissait l’origine de ce mot : « complotiste ».
Elle n’a pas répondu. J’en déduis que ça ne l’intéressait pas de connaître la signification d’un mot qu’elle doit employer souvent, car sa réponse était automatique et hors de propos avec notre échange.
« Germaine, as-tu pensé à lire la notice sur les effets secondaires de ce médicament que tu viens d’avaler ?
— Nan ! Je ne suis ni complotiste et j’ai plutôt confiance en la science.
— D’accord, Germaine… préviens-moi quand il faudra appeler le 15… en espérant que tu fasses confiance à l’annuaire téléphonique. »
La linguistique aussi, c’est une science. L’étymologie, qui est une branche de cette science, présuppose que pour connaître le sens complet d’un terme et ses subtilités, il est essentiel de connaître son origine.
Le mot étymologie vient d’une racine grecque, etumos, qui signifie « vrai ». L’étymologie d’un mot est donc son vrai sens, toutes les acceptions [sens acceptés] ultérieures étant des écarts de langage qui ont été acceptés à force d’usage impropre.
Mon dictionnaire n’a pas mis d’antonyme [sens contraire] au mot complotiste, mais j’imagine qu’il pourrait, dans le futur, lui opposer : naïf, crédule, borné, sectaire, étroit d’esprit, qui a des œillères…
Un ami me racontait l’anecdote sinistre, mais authentique, d’un « lanceur d’alerte » qui, durant la Seconde Guerre mondiale, tentait de prévenir les gens d’un village sur la menace de déportation vers les camps de concentration.
Les villageois s’étaient moqués de lui… tandis que les nazis effectuaient une rafle dans le village d’à côté.