Un vrai Français comme on n'en fait plus

(Cliquez sur l’image pour voir la vidéo)

Émouvant, bouleversant, magnifique.

Certains ont vu dans cette vidéo un déclaration islamophobe… j’y vois un message bien plus complexe, plus contradictoire et plus subtil que ça.

Cet homme qui répète « J’ai honte », sans peur, face à un policier cuirassé qui le bouscule, armé d’un casque lourd, peut être fier de lui.

Cet homme qui dit tour à tour « J’étais musulman, je ne le suis plus », puis peu après, « Je suis musulman », a plus de divinité dans son cœur, plus de pureté dans son âme, que tant d’autres qui se disent « croyants ».

Respect.

Cet homme est aussi un patriote.

Qu’est-ce qu’un patriote ?

C’est quelqu’un qui aime la terre où il vit, même s’il n’y est pas né, parce que l’homme qui s’efforce de faire changer une nation où il réside pour la faire ressembler à une autre où il ne vit pas, est comme celui qui épouse une femme qu’il n’aime pas, mais s’efforce par la suite de la changer pour qu’elle devienne celle qu’il aurait voulu aimer.

Il n’y arrivera jamais.

Peut-être réussira-t-il à la détruire, mais certainement pas à la métamorphoser en « femme de ses rêves ».

Quand il l’aura enfin soumise à ses désirs, elle sera enlaidie, avilie, brimée, l’ombre de la belle femme qu’elle était quand elle était libre.

Il en va de même avec une terre d’accueil comme avec une femme qu’on épouse.

Celui qui vient en France avec la haine ou la vengeance dans le cœur ne réussira qu’à y recréer le cauchemar qu’il a fui là d’où il vient.

Il va même saccager la vie de ses anciens compatriotes ou coreligionnaires qui s’efforçaient, avant son arrivée, de vivre dans le respect et l’harmonie.

Il n’y aucun amour qu’on puisse obtenir par l’autorité ou la brutalité. L’homme qui utilise sa force pour posséder une femme n’a, en réalité, aucune femme, juste une esclave brisée qui le hait derrière une apparence soumise.

En réalité, il est seul.

L’homme qui fuit un pays en guerre pour venir dans un pays qui connaît la paix, afin d’y colporter la guerre, a soif de malheur et de souffrance.

Et si Dieu, quel que soit le nom qu’il se donne aux quatre coins du monde, est bien aussi grand qu’on le dit, je doute qu’il accorde le paradis à un homme qui a contribué à faire de la vie des créatures de Dieu, un enfer.