C’est y du l’art ou du cochon ?

Walt Disney va sortir une nouvelle version de « Blanche-Neige »…

Blanche-Neige sera interprétée par une actrice latino, pour faire moins suprémaciste blanche raciste.

Les nains seront supprimés et remplacés par des « créatures magiques », afin de ne pas heurter la sensibilité des nains petites personnes.

Pourquoi tant de haine ?

La polémique lancée par l’acteur Peter Dinklage qui incarne le nain la personne de taille relative Tyrion Lannister, dans Game Of Thrones (version télévisée du Trône de Fer, de G. R. R. Martin).

Si Peter Dinklage avait été cohérent, il aurait exigé que l’auteur producteur G. R. R. Martin retire les termes infâmants de nain, gnome, lutin, nabot répétés tout au long des 5 tomes de sa saga littéraire.

Ou mieux, il aurait refusé de jouer ce rôle de nain médiéval, un personnage que les nobles appréciaient comme bouffon à la cour des rois.

Ici, Walt Disney a réussi à porter un coup fatal au suprémacisme blanc et au suprémacisme grand.

Bienvenue dans le mouvement Woke, un terme anglais qui signifie « ouvert », « éveillé », « conscientisé ».

Des mauvaises langues appellent ce mouvement cancel culture, culture de l’annulation. Annuler, supprimer, interdire : censure culture.

Ce n’est pas totalement vrai, car si les woke condamnent le politiquement incorrect, il rendent aussi justice à ces oubliés de l’art.

Par exemple, ces publicités de la marque Darjeeling pour de la lingerie féminine, en gros plan sur les arrêts de bus, torpillent trois suprémacismes qui infectent le milieu de la mode : suprémacisme beau, suprémacisme jeune et suprémacisme maigre.

Oubliez les canons traditionnels de beauté, c’est facho, sexiste, limite raciste trumpiste.

Bon, cette collection Darjeeling témoigne d’un effort louable, mais leur lingerie « féminine » honteusement genrée a encore du pain sur la planche.

Un style sac à patates aurait été vraiment woke… Désolé, mais « sexy », c’est sexiste.

La chanteuse canadienne Safia Nolin avait déjà entamé les hostilités contre les suprémacismes beau et maigre avec son clip Lesbian Break-Up Song [Chanson Sur La Rupture Lesbienne]. Cela dit, le sens canadien du mot Break-Up est « débâcle », donc libre à vous de choisir la traduction qui vous convient…

Y a pas à dire, c’est du lourd.

Quand on aura fini de nettoyer cette porcherie (mot spéciste, discriminatoire pour les porcs) asile de dingues (non ! suprémaciste équilibré) planète, je compte prendre une année sabbatique avant d’accepter une nouvelle mission.