Coronapuzzle

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La principale différence entre les « complotistes » et les Bisounours, c’est l’esprit de synthèse.

C’est-à-dire la capacité logique à relier entre eux des faits différents, mais possédant assez de similarités pour faire partie du même contexte.

C’est le sens du mot « con-texte », du latin cum, « avec ». Le contexte est ce qui va avec le texte, qui est relié au sujet traité dans le texte.

Un puzzle est un ensemble de pièces, éléments séparés constituant un tableau d’ensemble.

Pour résoudre un puzzle (mot anglais signifiant « énigme »), il faut être capable de voir les similarités (ressemblances), liens, entre les pièces différentes, afin de les emboîter, associer, pour avoir une vision d’ensemble.

C’est aussi de cette façon que l’on résout des problèmes mathématiques et logiques.

L’intuition entre en jeu dans ce processus, comme pour une enquête policière. Ce que les inspecteurs ou commissaires appellent « flair » ou « instinct ».

Depuis deux ans que je fais ce travail d’enquêteur à raison de 12 heures par jour, parfois 16 heures, ce qui déborde souvent sur la nuit, j’ai fini par mieux comprendre ceux que les endormis et les hypnotisés appellent « complotistes ».

Les complotistes sont des gens qui, quels que soient leurs diplômes ou niveau d’instruction, sont doués d’intuition et d’un bon esprit de synthèse.

Qu’est-ce que l’intuition ?

Comme disait Henri Bernstein : « L’intuition, c’est l’intelligence qui commet un excès de vitesse. »

À l’inverse de ceux qu’ils traitent de « complotiste » ou « conspirationniste », les endormis et les hypnotisés sont dépourvus d’intuition et, en fait d’esprit de synthèse, ils n’ont pas d’esprit du tout.